El último cine porno

A principios de los 70 la industria del sexo conquistaba el barrio parisino de los Grands Boulevards. Así, en 1972, el Bikini, que había sido rebautizado como Beberley dos años antes, comienza su andadura en la pornografía. El local había sido liberado por la reducción del restaurante vecino en los años 60; situado en el 14 de la pequeña calle de la Ville-Neuve, que da al bulevar Bonne Nouvelle, lleno de grandes cines comerciales.

Pero las numerosas salas X del París de esa edad dorada no resistieron al vídeo. La industria del sexo, en todas sus formas, puebla todavía las calles que descienden desde los Grands Boulevards hacia Les Halles. Los viejos sexshops —con aires falsamente ilegales que delatan una sexualidad culpable— conviven con los nuevos —desinhibidos y chic del sexo de diseño como Passage du désir— los locales de cabinas DVD proliferan: sólo el Beberley resiste, fiel al 35mm.

En franca decadencia a principios de los 90, Maurice Laroche asume la dirección: emprende la restauración de la sala y, sobre todo, innovaciones en el programa:

Por supuesto, cine, que alterna vídeo y celuloide (de 11h a 22h todos los días, salvo los domingos y festivos, que comienza a las 13h): pero también, noches reservadas a parejas (jueves y sábado a las 23h) lecturas de poesía erótica e incluso teatro. Para un programa actualizado pueden visitar su página.

El interior de la sala, con 90 butacas, similar al de los cines de arte y ensayo de la capital
L'interior de la salle, avec 90 fauteuils, similaire aux cinémas d'art et essai de la capital

Las productoras hace tiempo que abandonaron el celuloide, de manera que el repertorio del Beberley nos lleva inevitablemente a los clásicos del género; la nostalgia y cierta cinefilia se mezclan extrañamente con los intereses tradicionales de los amantes del porno.

¡Quién sabe! Si cuadros al óleo considerados en su día escandalosos decoran hoy las bibliotecas de nuestras universidades, quizá pronto la intelligentsia de Saint-Germain-des-Près cruce el Sena para gozar del selecto placer para el cuerpo y el espíritu que nos propone el Beberley.

La dernière salle x

Au début des années 70 l'industrie du sexe conquit les alentours des Grands Boulevards. Ainsi, en 1972, le Bikini, rebaptisé Beberley deux ans plus tôt, entame son parcours dans la pornographie. Le local, né de la division du restaurant voisin dans les années soixante, est au 14 rue de la Ville-Neuve, qui donne sur le boulevard Bonne Nouvelle, plein des grands cinémas.

Mais les nombreuses salles X du Paris de cette âge d'or ne résistent pas au vidéo. L'industrie du sexe, dans toutes se formes, peuple encore les rues entre les Grands Boulevards et les Halles. Les vieux sex-shops – avec des faux aires illégaux d'une sexualité coupable – cohabitent avec les nouveaux – décomplexes et chic comme le Passage du désir – les locaux aux cabines DVD prolifèrent : le Beberley seul résiste, fidèle au 35mm.

La cabina de proyección
La cabine de projection

Décadent au début des années 90, Maurice Laroche assume la direction : restauration de la salle et, surtout, innovations dans le programme :

Du cinéma, bien sûr, qui alterne la vidéo et l'argentique (de 10h à 22 tous les jours; dimanche et fériés, de 13h à 22h); mais aussi des soirées réservés aux couples (jeudi et samedi à 23h) lectures de poésie érotique et même du théâtre. Pour un programme actualisé des animations vous pouvez visiter son site.

Les maisons de production ayant arreté depuis long temps le 35mm le Beberley nous amène donc inévitablement aux classiques du genre. La nostalgie et un certain type de cinéphilie se mêlent avec les attentes classiques des amateurs du porno.

Des tableaux blâmés jadis comme scandaleux ornent aujourd'hui les bibliothèques de nos universités : Qui sait! Peut-être que bientôt l'intelligentsia de Saint-Germain-des-Près traversera la Seine pour jouir du rare plaisir pour le corps et l'esprit que propose le Beberley.